Le club Le stade de l’aube
Table des matières
1924-2024
NOTRE STADE DE L’AUBE A 100 ANS !
Lieu mythique et incontournable du département, l’enceinte sportive troyenne a abrité des émotions, des moments de bonheur, accueilli de grandes affiches sportives et des joueurs de grande renommée.
Mais surtout, il a rassemblé des générations de spectateurs, de tout âge, de tous horizons, de tous milieux, et a été régulièrement au centre de l’histoire même de notre cité, traversant de manière active toutes les époques…
les affluences record
- 18 août 1935 – Premier match professionnel – ASTS 3-1 Nancy : 3000 spectateurs
- 15 avril 1954 – ASTS 2-1 Racing Paris : 14 017 spectateurs
- 11 novembre 1960 – ASTS 1-4 Racing Paris : 14 397 spectateurs
- 24 septembre 1974 – TAF 2-0 Reims : 17 067 spectateurs
- 7 septembre 1976 – TAF 0-0 AS Saint-Etienne : 17 240 spectateurs
- 5 août 1999 – ATAC 1-2 Olympique Lyonnais : 13 043 spectateurs
- 1e novembre 2001 – ESTAC 3-2 Leeds : 15 079 spectateurs
- 15 avril 2006 – ESTAC 3-0 Ajaccio : 18 825 spectateurs
- 18 mai 2012 – ESTAC 2-0 Amiens : 20 346 spectateurs
- 14 mai 2013 – ESTAC 1-2 Bordeaux : 18 456 spectateurs
- 3 mars 2018 – ESTAC 0-2 PSG : 20 006 spectateurs
- 7 mai 2023 – ESTAC 1-3 PSG : 18 890 spectateurs
LE 2E STADE DE L’AUBE
Le premier Stade de l’Aube est d’abord implanté dans le quartier du Vouldy mais est trop petit et mal disposé. Marcel Vitoux, cet industriel troyen impliqué dans la vie associative sportive, parvient à trouver un site plus important, le long de la Seine, avec un terrain de près de 80 000 m2.
Pour le financement, il lance en 1923 une grande souscription auprès des industriels et des commerçants de la place. La générosité des souscripteurs aboutira à la création du Stade de l’Aube actuel en 1924.
UN HAUT-LIEU DE RÉSISTANCE
En 1930, l’ASTS, née de la fusion entre l’US Troyenne, l’Association Sportive de Sainte- Savine et le Rugby Club Troyen, prend possession des installations. En 1935, la section football adhère au professionnalisme avec un premier match professionnel disputé au Stade de l’Aube le 18 août face à Nancy (3-1), attirant 3000 spectateurs.
La guerre va réduire les compétitions professionnelles mais, régionalement, on continue de pratiquer. Secrétaire général de l’ASTS, Michel Freud va faire du Stade de l’Aube un lieu de résistance et de ravitaillement à différents maquis.
FOOTBALL, CYCLISME, COURSES HIPPIQUES ET MOTOBALL !
La paix revenue, le Stade de l’Aube retrouve une activité sportive soutenue. En 1951, Michel Freud, secrétaire général de l’ASTS, lance la construction d’une grande tribune de 5 000 places, debout, baptisée Marathon (future tribune Marcel-Vitoux).
La course à la montée du club troyen en première Division amène de plus en plus de spectateurs mais le football n’est pas le seul sport à trouver sa place. On assiste au stade à de nombreuses manifestations d’athlétisme et même des meetings où se produisent les meilleurs athlètes nationaux.
La piste accueille également des épreuves de cyclisme et le Tour de France y fera étape le 31 juillet 1954. La pelouse reçoit aussi des concours hippiques ainsi que des rencontres de motoball du SUMA.
VENDU À LA VILLE DE TROYES
En proie à de sérieuses difficultés financières, l’ASTS négocie la vente du Stade de l’Aube à la Ville de Troyes. Celle-ci sera effective en février 1961 pour une somme de 60 millions de francs de l’époque.
Malgré cet effort, Marcel Vitoux annonce l’abandon du professionnalisme et la disparition de l’ASTS à la fin de la saison 1966-67. C’est alors que lui succède le Troyes-Omni-Sports qui reprend toutes ses sections.
En 1967, la vieille tribune d’Honneur cède sa place à une nouvelle tribune à ossature métallique conçue par les Ets Jouffrieau de Neuville-sur-Vanne.
PLUS DE 17000 PERSONNES EN 1976 !
Au fil des années, le Stade de l’Aube continue d’évoluer, d’abord en 1972 avec un nouvel éclairage qui le classe parmi les stades les mieux éclairés de France. Quelques temps plus tard, devant la tribune d’honneur sont ajoutés des gradins sur ossature métallique qu’on surnomme « les Rosiers », en rapport aux superbes rosiers qui avaient été plantés au même endroit.
Comme le TAF (Troyes Aube Football) s’est maintenu en D1, on décide d’agrandir la tribune d’honneur, portant la capacité du stade à 14 000 places.
Les grandes affiches de l’époque obligent les dirigeants à installer régulièrement des chaises et gradins en bois sur la piste d’athlétisme. Le 7 septembre 1976, le record d’affluence tombe à l’occasion de la venue de Saint- Etienne, finaliste trois mois plus tôt de la Coupe d’Europe, avec un record à 17 240.
FIN DES ANNÉES 90 : UN SÉRIEUX LIFTING
Après la liquidation du TAF et le retour au football amateur, le Stade de l’Aube ne vit pas d’autres changements pendant plusieurs années.
D’importants travaux seront entrepris à la fin des années 90 : une nouvelle tribune « Champagne » se construit derrière le but et sera inaugurée le 7 mars 1998. La saison suivante, la démolition de la mythique tribune Marathon est décidée et effective le 28 avril 1999, pour céder la place à la tribune « Marcel Vitoux ». Une tribune Nord sera également construite en 1999, portant ainsi la capacité totale du stade à 18 000 places.
Les derniers travaux sont effectués entre 2002 et 2004 avec la démolition de la vieille tribune d’honneur et la construction d’une nouvelle tribune avec deux virages qui relient les tribunes Seine et Champagne.
Le nouveau Stade de l’Aube est inauguré par Aimé Jacquet le 8 octobre 2005 à l’occasion de France-République d’Irlande Espoirs (1-0). Avec cette dernière étape, la capacité passe à 21 877 places. Par la suite, les grillages seront déposés et il ne restera que des places assises.
Au cours des dernières années, les aménagements intérieurs se sont poursuivis pour permettre un meilleur accueil du public au Stade de l’Aube qui souffle ses 100 bougies en cette année 2024.
vue aérienne du stade de l’Aube
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