L'ESTAC malchanceuse à Dunkerque

Après sa belle victoire face à Metz (2-1, J7), l’ESTAC voulait enchaîner à Dunkerque. Malheureusement, après avoir ouvert la marque avant la pause par Rafiki Saïd, les joueurs de Stéphane Dumont ont subi une remontée nordiste et se sont inclinés 2-1 (J8).

Il y a des soirs où l’on a le sentiment que le sort s’acharne. Ce vendredi 4 octobre était l’un de ces soirs. Malgré une performance aboutie, une multitude d’occasions, l’ESTAC repart du Nord avec zéro point.

Les Bleu et Blanc démarraient fort et Boura touchait le poteau sur coup-franc (3′). Adeline chauffait ensuite les gants de Jaouen (10′), comme Cyriaque Irié (22′ ; 41′). Entre temps, idéalement placés, Pape Ibnou Ba (24′) et Mouhamed Diop (28′) manquaient le cadre. Logiquement, les Troyens étaient récompensés avant la pause avec l’ouverture du score de Rafiki Saïd à la réception d’un centre de Boura (43′). Du côté de la défense, Zacharie Boucher avait aussi su se montrer décisif pour stopper les occasions adverses (18′ ; 25′).

Au retour des vestiaires, Pape Ibnou Ba, encore lui, avait l’opportunité de doubler la marque mais butait sur Jaouen (49′). Et cinq minutes plus tard, Sangante punissait le manque d’efficacité troyen (54′). Puis Bammou doublait la mise dix minutes encore plus tard sur une frappe déviée (64′). Pas question pour autant de baisser la tête pour les Troyens. Cyriaque Irié touchait encore le montant à un quart d’heure du terme (74′). Et malgré la très sévère explusion de Kante à la 82ème, Dong se montrait encore dangereux mais Jaouen était sur la trajectoire (90′). Avant que, sur le corner qui suive, Junior Diaz touche – pour la troisième fois du match – le poteau adverse…

L’ESTAC ne peut que ressortir frustrée d’une telle partie, où elle a tout fait pour empocher les trois points. Mais la réussite l’a fuie… Prochain rendez-vous le lundi 21 octobre prochain, face au Paris FC, au Stade de l’Aube.

La réaction de Stéphane Dumont :

« Après le match d’Annecy, on a l’impression de vivre le même scénario, en pire, avec encore plus d’occasions. Il y a à la fois un manque de réussite, de lucidité, un bon gardien en face. C’est difficile car les joueurs font bien les choses, montrent de l’énergie… On se demande comment on sort d’un tel match avec un seul but marqué.

Le bilan comptable n’est pas en corrélation avec ce qu’on voit. L’analyse est dure aujourd’hui. À nous d’aller chercher cette réussite, de forcer le destin. Car on s’est encore procurés énormément d’occasions franches. Les joueurs ne sont pas récompensés.«