L'ESTAC s'incline face au Paris FC

Dans le cadre de la 9ème journée de Ligue 2 BKT, les Troyens avaient rendez-vous avec le Paris FC au Stade de l’Aube. Menés de deux buts à l’issue du premier acte, les Troyens n’ont pas pu inverser la tendance dans la seconde période, après avoir montré un meilleur visage. Kebbal scellait le sort de la partie à un quart d’heure de la fin (0-3). Au final, les Parisiens repartent de l’Aube avec 3 points et reprennent la tête du championnat. L’ESTAC est lanterne rouge avant son déplacement à Caen, ce samedi (14h00, J10).

Les Bleu et Blanc retrouvaient leur public ce 21 octobre à l’issue de la trêve internationale. Face à l’une des équipes en forme du championnat, les locaux ont été pris à revers par un doublé de Krasso dans le premier acte (19′, 39′). De retour des vestiaires, les hommes de Stéphane Dumont montraient un meilleur visage, mais se sont heurtés à plusieurs reprises à un Nkambadio inspiré.

Quelques minutes après avoir manqué un penalty, Kebbal s’est tout de même offert une réalisation pour venir sceller le sort de cette rencontre (0-3, 73′). Un retour à la compétition compliqué pour nos Bleu et Blanc. L’ESTAC se déplacera à Caen ce samedi dans le cadre de la 10ème journée de Ligue 2 BKT (14h00).

La réaction de Stéphane Dumont, l’entraîneur troyen : 

« En termes d’intensité, on a peiné. On a vécu des aléas ces derniers jours qui nous ont amené à changer notre plan de jeu et ça n’a pas été fructueux. Avec 2 suspendus, un retour de blessure et un autre blessé en veille de match, on n’avait pas forcément de milieu récupérateur. On a été entre deux dans l’intensité, dans l’engagement et c’est forcément difficile face à une si belle équipe. On a vite été sanctionnés. 

On a eu un regain d’allant en seconde période mais il ne leur a pas fallu grand chose pour nous faire mal. 

On manque de confiance, on le ressent. On n’a pas été récompensés quand on a su faire de belles choses. Il faut faire preuve de plus de caractère pour avancer et combattre les aléas. La saison ne s’arrête pas là, à nous d’aller chercher quelque chose à Caen désormais. »