Paroles d'Anciens avec Benjamin Nivet

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui le joueur le plus emblématique de l’histoire du club : Benjamin Nivet.

Benjamin, que deviens-tu ?

J’ai été consultant pendant quatre saisons sur le championnat de Ligue 1. L’aventure s’est arrêtée à l’issue du barrage Metz – Saint-Etienne en fin de saison dernière. Aujourd’hui, je profite de mon temps libre pour donner un coup de main à mon épouse dans son activité, et je profite surtout de ma famille. Mais je suis prêt et motivé pour retrouver un challenge dans le foot.

Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?

Le moment qui m’a le plus marqué durant ma longue aventure troyenne, c’est le barrage face à Lorient en 2017, et ce but dans les derniers instants au Stade de l’Aube. Ce sont des matchs avec tellement d’émotions, d’enjeux… C’est gravé dans ma tête. Puis le scénario, après la vraie fausse montée à Sochaux et finalement le but d’Amiens à la dernière seconde qui nous envoie en barrages… Cela a été un mal pour un bien finalement. Sinon, je retiens évidemment chacune des trois montées que j’ai faites avec l’ESTAC, qui ont toutes été belles.

Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?

Oui bien sûr, d’autant plus que je vis encore à Troyes. Je suis encore particulièrement proche de Karim Azamoum, Gharib Amzine et Steph Darbion. Avec Darbiche, c’était assez exceptionnel car notre complicité était sur et en dehors du terrain. On s’est régales à jouer ensemble, on se trouvait les yeux fermés.

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

Une immense fierté ! J’ai été magnifiquement adopté par les Troyens, les gens m’appréciaient et m’apprécient en tant que joueur mais aussi en tant qu’homme et c’est le plus important. L’ESTAC, c’est évidemment la plus belle histoire de ma carrière ! Mes enfants sont nés ici, je vis encore sur Troyes… C’est le club qui m’a le plus marqué.

Un dernier mot pour les supporters troyens ?

Je les encourage à continuer de soutenir le club, l’institution. Leur fidélité est très importante. Puis je les remercie encore, Troyens, supporters, pour leur magnifique soutien pendant ma carrière de joueur.

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