Paroles d'anciens avec… Chaouki Ben Saada !

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. En l’occurrence, on retrouve aujourd’hui Chaouki Ben Saada, ancien Bastiais et Troyen, avec qui on a eu grand plaisir à échanger !

Chaouki, que deviens-tu ?

Je suis toujours dans le foot ! J’ai passé différents diplômes d’entraîneur et je suis à ma troisième saison de coaching, au SC Bastia. Après une saison en U16, je suis passé sur les U17 Nationaux, avec qui je travaille cette saison pour la deuxième année consécutive.

Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?

Forcément, je pense instinctivement aux deux montées (en 2015 et en 2017). Mais la première, avec le titre de champion en prime, reste la plus particulière car c’est une période où j’étais en difficulté d’un point de vue personnel avant d’arriver. Le club m’a fait confiance et j’ai pu me relancer. Finir cette saison avec le titre de champion de France de Ligue 2, ça restera à jamais gravé dans ma mémoire. Il y avait à la fois beaucoup de qualité dans l’effectif mais aussi une super ambiance, on avait plaisir à jouer ensemble chaque semaine.

Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?

Oui, bien sûr ! Je suis resté proche particulièrement de Steph Darbion, Benj Nivet, Erwin Zelazny. J’échange aussi régulièrement avec Rincon, Jo Obiang, Raph Caceres… Et j’en oublie surement d’autres. Mais on est toujours très heureux de se donner des nouvelles.

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

C’est une grande fierté pour moi de faire partie de l’histoire de l’ESTAC. C’est un club et une ville où l’on a su se créer beaucoup d’attaches avec ma famille, mes enfants y ont grandi… Ca a été une période très enrichissante pour moi et je suis heureux de voir le club perdurer. C’est un club qui, d’un point de vue humain, me correspondait totalement.

Un dernier mot pour les supporters troyens ?

Déjà, je leur passe un grand bonjour ! Puis je souhaite leur dire de ne rien lâcher car je suis persuadé que le club retrouvera la Ligue 1 dans les prochaines années, il le mérite.

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