Paroles d'anciens avec Eric Marester
Paroles d'anciens27 février 2025
27 février 2025
L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui Eric Marester !
Eric, que deviens-tu ?
Je vis dans le Sud depuis bientôt sept ans, ça va très bien ! Je n’ai pas eu trop de soleil à Troyes alors j’ai décidé d’aller en chercher après ma carrière (rires) ! Depuis trois ans, je travaille chez Europsports Assur avec Gaël Sanz. Ca se passe également très bien !
Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?
Ca serait difficile d’en retirer seulement quelques-uns tellement il y en a eu ! J’ai mes meilleurs souvenirs de footballeur dans ce club, entre le centre de formation et l’équipe professionnelle. Je parlerais tout de même de la montéeen Ligue 1 avec Jean-Marc Furlan en 2005. C’est une saison où j’ai très peu, voire pas joué mais j’en ai profité comme si j’avais disputé tous les matches. Puis la remontée de National en Ligue 2 est également un bon souvenir, après une saison difficile qui s’est bien finie ! Forcément, c’est quand on gagne le plus qu’on vit les meilleurs moments mais il y en a beaucoup d’autres. Même au centre, j’ai eu la chance d’être dans des bons groupes chaque année, on a vécu une belle épopée en Gambardella… J’ai vécu des années magnifiques.
Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?
On avait créé un groupe pour garder le contact avec des joueurs de ma génération au centre avec Damien Perquis notamment, mais aussi Loïc Rodriguez, Karim Ziani, Dominique Mendy et plein d’autres… Au niveau des pros, je suis encore proche de Gaël Sanz, forcément, mais aussi Claudio Beauvue, Eloge Enza-Yamissi, Christian Nadé, Mamadou Niang, qui était comme un grand frère pour moi. Puis Mounir Obbadi, Julien Faussurier, et d’autres que j’oublie encore certainement… J’ai gardé énormément de liens avec mes anciens coéquipiers, que j’ai toujours aimés.
L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?
L’ESTAC est le club où j’ai passé le plus de temps, c’est mon club de cœur. Faire partie de cette histoire, du centre de formation au monde professionnel, c’est une fierté. J’y ai vécu des très belles saisons, porté le brassard également… Toutes les saisons n’ont pas été simples mais je n’en retire que du positif.
Un dernier mot pour les supporters troyens ?
Les supporters troyens ont toujours été derrière nous. J’ai toujours eu une bonne relation avec eux, que ce soit pendant les bonnes saisons ou les moins bonnes. Il y a eu un peu d’incompréhension au moment de mon départ. J’avais décidé que c’était le bon moment pour moi d’aller voir ailleurs dès le début de saison et mon départ n’avait donc pas de rapport avec la saison que l’on effectuait. Mais encore une fois, je ne retiens que du bon du public troyen, qui m’a toujours bien accueilli quand je suis revenu. Je l’aime ce public troyen, et j’ai hâte de le revoir !