Paroles d'anciens avec Jonathan Martins Pereira !

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui Jonathan Martins Pereira !

Jonathan, que deviens-tu ?

J’ai intégré il y a trois ans la cellule de recrutement professionnelle du RC Lens. Je souhaitais rester dans le domaine du football après ma carrière de joueur. J’ai d’abord passé des diplômes d’éducateur du côté de Guingamp et je suis heureux d’avoir ensuite saisi l’opportunité de devenir recruteur dans mon club formateur. C’est très intéressant d’être à la recherche de profils de qualité pour faire avancer le club, avec ses moyens.

Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?

La saison du titre de champion de France de Ligue 2 est sans doute celle qui m’a procuré le plus de plaisir de ma carrière, avec une cohésion de groupe juste incroyable. Je n’ai jamais pris autant de plaisir sur le terrain que lors de cette saison-là donc je retiens vraiment un souvenir de bonheur assez global.

Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?

Forcément, je suis toujours proche de Stéphane Darbion, qui est le parrain de mon fils, mais aussi d’autres anciens comme Benj Nivet ou Karim Azamoum, que je vois de temps en temps. Sur Lens, j’ai également pu côtoyer Jimmy Cabot qui a récemment arrêté sa carrière mais qui est toujours dans le secteur.

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

Une grande fierté ! C’était un club familial, j’avais des bonnes relations avec le président Masoni et le coach Jean-Marc Furlan, qui est l’un des meilleurs que j’ai pu côtoyer dans ma carrière. Puis le groupe, les salariés… l’ensemble du club était magnifique et j’ai passé une année exceptionnelle qui m’a marquée.

Un dernier mot pour les supporters troyens ?

Il y a eu une histoire d’amour entre le public et moi qui a connu une fin difficile à cause des mauvais résultats en Ligue 1. Mais on a passé des moments extraordinaires, en remportant tous ensemble un titre de champion de Ligue 2. Je garde un excellent souvenir des supporters et je les invite à continuer de soutenir l’ESTAC car il y a des belles années à venir. En tout cas, je leur serai toujours reconnaissant de l’amour que l’on s’est portés !