Paroles d'anciens avec Nicolas Goussé !

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans d’existence. Pour l’occasion, on a décidé d’interroger avant chaque rencontre un joueur historique du club troyen, qui a aussi porté les couleurs de notre prochain adversaire. On retrouve aujourd’hui Nicolas Goussé !

Nicolas, que deviens-tu ?

Je suis dans le staff des U17 Nationaux au FC Annecy et je m’occupe également de tous les attaquants de la formation. Je n’avais pas spécialement prévu à la fin de ma carrière de rester dans le foot, je me suis posé plein de questions, comme beaucoup de joueurs. J’ai été commercial un an dans le groupe Danone mais je ne me sentais pas fait pour ça. Et finalement, j’ai commencé à passer mes diplômes d’entraîneur, je me suis pris au jeu et j’aime ça !

Quels sont les moments marquants de ton aventure à l’ESTAC ?

Tout d’abord, j’ai envie de mettre en avant l’aventure humaine. Je me rappelle qu’au moment de mon arrivée, on était nombreux à rejoindre le club et on était tous au même hôtel donc ça a créé des liens. Puis on a aussi vite été proches des autres, qui étaient déjà au club et je pense que c’est essentiel d’avoir cette cohésion pour faire de belles saisons. Je suis arrivé dans un club familial, qui me correspondait.

Après, il y a évidemment la Coupe Intertoto avec cette finale remportée face à Newcastle ! Cela a marqué les gens car voir le petit club de Troyes jouer des clubs de Premier League, du championnat allemand, ce n’était pas habituel ! Puis je repense à certains matches à domicile comme la victoire face au PSG 5-3, le match face à Leeds… Il y a tout un tas de bons souvenirs ! Ma période troyenne est sans doute la meilleure de ma carrière, j’ai marqué beaucoup de buts. Généralement, quand on est bien dans la tête, on est bien sur le terrain et c’était mon cas !

Es-tu toujours en contact avec certains de tes anciens coéquipiers troyens ?

Quand je suis revenu à Troyes, j’ai logé chez Benjamin Nivet, avec qui je suis resté en contact. J’ai également gardé des liens avec David Hamed, Gharib Amzine, Fred Danjou… On ne s’envoie pas des messages quotidiennement mais c’est toujours un plaisir de se revoir quand on en a l’occasion.

L’ESTAC fête cette saison ses 125 ans et tu fais toi-même partie de la longue histoire du club. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

C’est toujours intéressant de savoir qu’on a marqué une petite page du football troyen. Après, je retiens vraiment le collectif et ma fierté, c’est d’avoir apporté du bonheur aux supporters et aux Troyens collectivement. Mais c’est vrai que ça fait toujours plaisir de revoir certaines séquences, des matches, des buts… Quand on marque un but, l’émotion est indescriptible.

Un dernier mot pour les supporters troyens ?

Je me rappelle que pendant mon passage, le Stade de l’Aube était souvent plein, avec une ferveur particulière. Les supporters étaient là dans les bons comme dans les mauvais moments. Et je les encourage à continuer à le faire pour l’équipe actuelle, on sent cette saison qu’un groupe s’est reconstruit. J’espère et je suis convaincu que l’ESTAC va rebondir et que le club retrouvera des années plus fastes ! On a souvent la nostalgie des belles saisons, en l’occurrence ici des années européennes, mais le temps passe et il faut être patient. Le club reviendra en Ligue 1.

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